
L’AVIS DU « MONDE » – À VOIR
Des grands ouvrages première période de Stephen King qui, dans les années 1970-1980, ont apporté une contribution majeure au cinéma de genre (Carrie, Shining, Dead Zone, Christine, etc.), un manque têtu persistait à l’endroit de Marche ou crève. Il s’agit en fait du tout premier roman de l’auteur, composé à la fin de ses études et publié plus tard, en 1979, sous le pseudonyme de Richard Bachman – alias employé pour des œuvres ayant trait aux épreuves paroxystiques du corps. Ici, il imagine une course d’endurance dans une Amérique totalitaire, où l’échec est sanctionné par la mort. Concept dystopique à fort potentiel qui avait alors de quoi inspirer Hollywood aux temps de Rollerball (1975) ou Running Man (1987). L’idée ne ressurgit que quarante ans plus tard, trouvant un débouché sur grand écran en plein mandat trumpien.
Coutumier des dystopies avec la saga Hunger Games (2012-2023), c’est au réalisateur tout-terrain Francis Lawrence que revient de réactualiser ce récit d’anticipation vieux d’un demi-siècle. Dans un futur despotique, des adolescents se rassemblent pour la « longue marche », une épreuve sportive qui consiste à marcher le plus loin possible, encadrée par l’armée sous la direction du « Commandant » (Mark Hamill), ce afin d’exalter le moral de la population.
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