
FRANCE CULTURE – PODCAST – À LA DEMANDE
Peut-être un brin scolaire, La Grande Traversée que consacre Marie Chartron à Joseph Staline (« Devenir Staline ») n’en est pas moins intéressante. Pour tenter de comprendre qui était l’homme qui régna en maître sur l’Union soviétique pendant près de vingt-cinq, la productrice consacre le premier épisode à sa mort. Nous sommes en mars 1953 dans une datcha à l’ouest de Moscou : l’endroit est sombre, dénudé, et c’est Nikita Khrouchtchev (incarné par le comédien Hervé Pierre) qui raconte. En effet, ce dernier a secrètement enregistré ses souvenirs pendant plusieurs années. De son côté, Staline n’a quasiment rien laissé – pas de journal, point de mémoires, peu de lettres. Il est etrouvé à même le sol et son agonie durera cinq jours.
Etaient présents Khrouchtchev donc, Beria, Malenkov, Molotov, Vorochilov, Mikoïan, Boulganine et Kaganovitch. Mais aussi des médecins probablement terrorisés – nous sommes un an après la purge des blouses blanches – et la fille de Staline, Svetlana Allilouïeva que l’on entend largement au cours de cette série documentaire.
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