L’ancien secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, à Clermont-Ferrand, le 28 mars 2023.

Finalement, Philippe Martinez ne passera pas en correctionnelle. Poursuivi dans une affaire de diffamation publique, l’ancien secrétaire général de la CGT (2015-2023) devait comparaître, jeudi 16 et vendredi 17 octobre, devant le tribunal judiciaire de Paris. Mais l’homme à l’origine de la plainte, un militant connu de ce même syndicat, a fait savoir, une semaine avant l’audience, qu’il se désistait. Le procès n’aura donc pas lieu.

La procédure visant M. Martinez – ainsi que deux autres personnes – est consécutive à des propos qu’il n’a pas prononcés mais dont il est tenu d’endosser la responsabilité. En janvier 2020, lors du congrès de l’union départementale CGT de Paris, des participants distribuent un tract avec cet en-tête : « Pas d’agresseurs à la CGT. » Aucun nom n’apparaît mais tout le monde sait qui est ciblé : Régis Vieceli, le responsable de la CGT du nettoiement à la Ville de Paris. Le texte fait référence à une altercation qui s’est produite en 2016 entre lui et une militante de la CGT-Petite enfance. Il avait alors été accusé de l’avoir saisie par les cheveux avant de la pousser sur une table. Une plainte avait été déposée. Classement sans suite.

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