Un recul de 11 sièges, un duel très serré avec une formation progressiste et proeuropéenne et, quel que soit le résultat final, la quasi-certitude que les autres grands partis refuseront de gouverner avec lui : le scrutin législatif qu’il avait provoqué en précipitant la chute du gouvernement de Dick Schoof, en juin, aura un goût amer pour Geert Wilders, le dirigeant d’extrême droite néerlandais.
Selon des résultats encore provisoires jeudi matin 30 octobre, son Parti pour la liberté (PVV) est passé des 37 sièges qu’il avait conquis en novembre 2023 à 26. « Nous avions espéré un meilleur résultat mais nous avons gardé le dos droit », commentait-il mercredi soir sur le réseau X avant d’apparaître, seul, devant des caméras pour concéder ce qu’il présentait lui-même comme une défaite. Dans la nuit, le comptage des derniers bulletins allait toutefois indiquer que son parti pourrait, malgré tout, enregistrer un succès symbolique, celui de rester le premier du royaume. De quoi lui permettre de prendre la main pour former une hypothétique coalition. Jeudi matin, alors que les bulletins d’une demi-douzaine de circonscriptions devaient encore être dépouillés, quelques centaines de voix seulement séparaient le PVV du parti qui est la vraie surprise de ce scrutin : D66 (Democraten 66), la formation sociale-libérale dirigée par Rob Jetten, 38 ans, ancien ministre du climat et de l’énergie.
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