Kamala Harris, à San Francisco (Californie), le 30 avril 2025.

Six mois après avoir quitté Washington pour laisser la place à son adversaire de l’élection présidentielle, Donald Trump, Kamala Harris est sortie de son silence. Dans un calendrier marketing bien orchestré, l’ancienne vice-présidente a montré qu’elle entend rester sur la scène politique nationale sans tout à fait répondre à la question qui occupe le camp démocrate : sera-t-elle de nouveau candidate à la Maison Blanche en 2028 ?

Kamala Harris a annoncé mercredi 30 juillet qu’elle ne briguerait pas le poste de gouverneur de Californie à la fin du mandat de l’actuel titulaire du poste, Gavin Newsom, qui ne peut pas se représenter en 2026. L’intention lui en avait été prêtée par ceux qui, dans le parti, ne souhaitent pas particulièrement assister à l’éventuelle nouvelle campagne nationale d’une candidate qui a perdu de près de 2,3 millions de voix devant Trump et n’a pas fait le plein des votes des minorités. « J’aime cet Etat, j’aime ses habitants et la promesse qu’il porte », explique l’ex-vice présidente dans un communiqué. Mais « pour l’instant, mon engagement au service du public ne passera pas par un mandat électif ».

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