Des gardes nationaux lors des élections municipales vénézuéliennes, à Caracas, le 27 juillet 2025.

Ce dimanche 27 juillet, un an presque jour pour jour après la réélection très contestée du président Nicolas Maduro, les Vénézuéliens sont appelés aux urnes pour élire maires et conseillers municipaux. L’enthousiasme n’est pas au rendez-vous, tant la victoire écrasante du Parti socialiste unifié, la formation au pouvoir, est acquise d’avance.

Affaiblie par la vague d’arrestations qui a suivi la présidentielle de 2024, l’opposition peine à mobiliser sa base. L’assise de Nicolas Maduro, confortée par l’ouverture d’un dialogue avec Washington sur les prisonniers envoyés en prison au Salvador par les Etat-Unis, et sur le pétrole, semble plus solide que jamais.

Placardées sur les murs de l’aéroport de Caracas et le long des routes du pays, des affiches offrent une récompense de 100 000 dollars (85130 euros) pour toute information conduisant à l’arrestation d’Edmundo Gonzalez, le candidat présidentiel d’opposition qui a été contraint de s’exiler en Espagne. Maria Corina Machado, la charismatique opposante qui n’avait pas pu être candidate, vit, elle, dans la clandestinité.

« La peur est partout »

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