
C’est l’histoire d’une femme ordinaire. Rose, la cinquantaine avec « de beaux restes », secrétaire de direction dans un cabinet de comptabilité, divorcée, deux grands enfants qui ne l’appellent plus que pour la Fête des mères et Noël, est désillusionnée par l’amour, parce qu’abîmée par des relations empreintes de violence. Les hommes ont fini par lui faire peur, elle s’est même acheté un revolver, qu’elle conserve précieusement dans son sac. Au cas où. Pour se rassurer, rester vaillante.
Dans sa ville de province, son plaisir favori pour rompre sa solitude est de passer ses soirées au Royal, un bar où elle s’installe au comptoir le temps de quelques demis de bière partagés avec Marie-Jeanne, coiffeuse, sa copine et confidente. Jusqu’au jour où Luc franchit la porte du bar et que Rose se laisse à nouveau approcher. Elle n’est pas dupe, mais veut y croire, tombe une dernière fois amoureuse avant de glisser inexorablement dans un mécanisme d’emprise.
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