
Nous voilà donc de retour au 19, rue Yves-Montand, à Cagnac-les-Mines. Lundi 13 octobre, en ouverture de la quatrième et dernière semaine de son procès devant la cour d’assises du Tarn, à Albi, Cédric Jubillar sera interrogé sur la nuit du 15 décembre 2020 : que s’est-il passé dans le pavillon du couple, entre 22 h 55, heure à laquelle Delphine Jubillar adresse un message à son amant, et 4 h 09, le 16 décembre, où son mari compose le 17 pour signaler sa disparition ? Pourquoi les lunettes qu’elle portait ce soir-là pour regarder la télévision avec son fils de 6 ans, ont-elles été retrouvées brisées en trois morceaux sur le bar de la cuisine, et l’une de ses branches derrière le canapé ? Où et comment son portable a-t-il disparu sans avoir jamais cessé d’activer le relais couvrant le pavillon avant de s’éteindre au petit matin ?
Comment explique-t-il qu’une voisine et sa fille, sorties sur leur terrasse aux alentours de 23 heures, aient entendu des cris de femme – « Des cris continus, ça m’a donné l’impression que la personne essayait de reprendre son souffle », a raconté la mère – mêlés à des aboiements de chiens ? Qu’oppose-t-il aux souvenirs de son fils, attestant d’abord avoir entendu ses parents « discuter » dans le salon, puis confiant les avoir vus « se disputer entre le sapin et le canapé ».
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