Frédéric Péchier à proximité du tribunal de Besançon, au deuxième jour de son procès, le 9 septembre 2025.

Les débats sont souvent d’une grande complexité au procès Péchier, il faut s’accrocher pour ne pas s’égarer dans les données scientifiques, le jargon médical et les méandres d’un dossier technique à souhait. Parfois, on ne comprend rien et on plaint les jurés embarqués dans ce sac de nœuds jusqu’en décembre.

Pas besoin d’avoir fait médecine, en revanche, pour comprendre que l’audience a connu un moment de bascule, mercredi 24 septembre, lors du deuxième interrogatoire de l’accusé. Frédéric Péchier était invité à s’expliquer sur le cas du patient Jean-Claude Gandon, le dernier de la série de 30 empoisonnements qui lui sont reprochés. Son grand oral devant la cour d’assises du Doubs a duré six heures. Il a déraillé au bout de trente minutes.

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