
Les débats sont souvent d’une grande complexité au procès Péchier, il faut s’accrocher pour ne pas s’égarer dans les données scientifiques, le jargon médical et les méandres d’un dossier technique à souhait. Parfois, on ne comprend rien et on plaint les jurés embarqués dans ce sac de nœuds jusqu’en décembre.
Pas besoin d’avoir fait médecine, en revanche, pour comprendre que l’audience a connu un moment de bascule, mercredi 24 septembre, lors du deuxième interrogatoire de l’accusé. Frédéric Péchier était invité à s’expliquer sur le cas du patient Jean-Claude Gandon, le dernier de la série de 30 empoisonnements qui lui sont reprochés. Son grand oral devant la cour d’assises du Doubs a duré six heures. Il a déraillé au bout de trente minutes.
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