Le député de l’Eure Philippe Brun, le secrétaire national du Parti socialiste (PS), Olivier Faure, le président des sénateurs PS, Patrick Kanner, et la députée du Rhône Sandrine Runel, durant l’université d’été du PS, à Blois, le 30 août 2025.

Les récentes propositions du Parti socialiste (PS) ne sont pas un « contre-budget », corrige Patrick Kanner, chef de file des sénateurs socialistes. « Pour qu’il y ait un contre-budget, il faudrait qu’il y ait un budget… » A quelques jours de la chute attendue du gouvernement de François Bayrou, lundi 8 septembre, et de son plan d’économies de 44 milliards d’euros, l’« autre projet pour la France » du PS ressemble déjà à un outil pour l’après Bayrou et ses futures négociations gouvernementales.

Un outil fidèle à l’esprit – mais pas forcément à la lettre – de la feuille de route budgétaire dessinée en 2024 par le Nouveau Front populaire (NFP). « Je retrouve la philosophie de lever les recettes pour résorber le déficit et faire de la dépense publique », résume au Monde l’économiste Anne-Laure Delatte, après avoir été conviée mardi 2 septembre au bureau national du PS.

L’esprit de ce plan, résume la sénatrice PS du Val-de-Marne Laurence Rossignol, est de proclamer que « oui nous adhérons à l’idée qu’il faut une trajectoire de réduction du déficit », mais aussi d’introduire plus de justice fiscale, en mettant à contribution les grandes fortunes et enfin d’investir, dans une logique toute keynésienne, pour relancer l’activité.

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