Les premiers camions ont traversé la frontière entre l’Egypte et la bande de Gaza

De premiers camions chargés d’aide ont traversé dimanche la frontière depuis l’Egypte vers la bande de Gaza assiégée et affamée, où Israël a déclaré une pause des combats quotidienne à des fins humanitaires dans plusieurs secteurs.

Des images de l’Agence France-Presse (AFP) montrent une file de camions chargés de sacs blancs traversant, du côté égyptien, l’entrée du terminal de Rafah, qui mène au sud du territoire palestinien, dont des camions du Croissant-Rouge égyptien.

Toutefois, les camions n’entrent pas directement dans la bande de Gaza, où le poste-frontière est fermé depuis plus d’un an, et doivent avant cela parcourir quelques kilomètres jusqu’au point de passage israélien de Kerem Shalom pour y être inspectés.

Un camion chargé d’aide humanitaire se dirige vers la bande de Gaza en passant par le côté égyptien du poste-frontière de Rafah, le 27 juillet 2025 au matin.

A Beit Lahia, dans le nord de Gaza, des images tournées par l’AFP ont montré dimanche des foules de Palestiniens marchant dans le sable au milieu des ruines, portant sur le dos des sacs de farine qu’ils venaient de récupérer au poste-frontière de Zikim. La Jordanie avait annoncé l’envoi d’un convoi de 60 camions transportant 962 tonnes de denrées alimentaires vers ce point de passage.

Des Palestiniens transportent des fournitures humanitaires entrées à Gaza via Israël, à Beit Lahya, dans le nord de la bande de Gaza, le 27 juillet 2025.
Des Palestiniens transportent des fournitures humanitaires entrées à Gaza via Israël, à Beit Lahya, dans le nord de la bande de Gaza, le 27 juillet 2025.
Des Palestiniens transportent de l’aide alimentaire entrée à Gaza via Israël, à Beit Lahya, dans le nord de la bande de Gaza, le 27 juillet 2025.

« C’est une étape bienvenue, mais nous devons voir des progrès réels sur le terrain », a déclaré à l’AFP Bushra Khalidi, une responsable de l’ONG Oxfam, en soulignant la nécessité « d’un flux d’aide constant et à grande échelle » et d’un « cessez-le-feu permanent ».

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