Des manifestants fuient l’avancée de la police antiémeute dans le centre-ville de Nairobi, le 25 juin 2025, lors d’une journée de protestation organisée pour marquer le premier anniversaire de l’assaut du Parlement.

Soixante-dix jeunes gens vont se retrouver une nouvelle fois, jeudi 2 octobre, devant plusieurs tribunaux kényans, dont certains jugés en distanciel, pour une audience hors norme au vu des chefs d’inculpations Ces prévenus sont poursuivis pour « terrorisme », accusés d’avoir « commis des actes de terreur » à l’encontre de l’Etat lors des manifestations du 25 juin. Selon la loi antiterroriste kényane, les soixante-dix prévenus encourent jusqu’à trente ans de prison.

Le 25 juin, des milliers de Kényans avaient investi les rues de la capitale et de plusieurs agglomérations du pays, en protestation de la corruption généralisée et de la politique du président William Ruto. De nombreuses boutiques du centre-ville avaient été détruites, des routes endommagées et une partie du parc Kenyatta ravagée.

La journée devait initialement être une marche blanche en mémoire des quatre-vingts personnes mortes un an auparavant, en juin 2024, lors d’un premier mouvement de contestation contre un projet de loi de finance jugé injuste par la population. Ce jour-là, le Parlement avait été envahi par des manifestants en colère.

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