Sanae Takaichi, la nouvelle présidente du Parti libéral-démocrate (PLD), dans les bureaux du parti à Tokyo, le 4 octobre 2025.

La très nationaliste Sanae Takaichi pourrait bientôt être la première femme à diriger un gouvernement au Japon. Son élection, samedi 4 octobre, à la tête du Parti libéral-démocrate (PLD), au pouvoir à Tokyo, doit lui permettre de succéder à Shigeru Ishiba, premier ministre démissionnaire à la suite de la défaite de son camp aux sénatoriales de juillet.

La native de Nara (Ouest) l’a emporté face au ministre de l’agriculture sortant, Shinjiro Koizumi, que les sondages donnaient pourtant favori. Agée de 64 ans, cette admiratrice de l’ancienne première ministre britannique Margaret Thatcher (1925-2013) prend la tête d’un parti fragilisé par les scandales, divisé et contraint aux compromis, faute de majorité au Parlement. Son positionnement ultraconservateur pourrait compliquer son action.

Promettant « une nouvelle ère pour le PLD », elle a dit « mesurer les défis qui [les] attendent ». Elle s’est engagée à s’attaquer « en priorité à la hausse des prix » et à « renforcer les liens avec les pays partageant les mêmes valeurs, en particulier l’alliance nippo-américaine, afin de préserver la paix au Japon ».

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