James Skea, Chair of the Intergovernmental Panel on Climate Change (IPCC), speaks during a meeting for climate ministers at Marienlyst Strandhotel in Helsingoer on March 21, 2024. Denmark is again this year hosting preliminary discussions ahead of this year's climate summit, COP29, which takes place in Azerbaijan in November. (Photo by Thomas Traasdahl / Ritzau Scanpix / AFP) / Denmark OUT

Alors que la conférence internationale sur le climat (COP30) se tient à Belem (Brésil) jusqu’au 21 novembre dans un contexte géopolitique tendu, la science du climat doit, elle aussi, composer avec les divergences stratégiques des Etats. Fin octobre, les Etats membres du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), qui étaient réunis à Lima (Pérou), n’ont pas réussi à s’accorder sur les dates de publication du prochain rapport d’évaluation. Un point de procédure d’apparence banal, qui masque en réalité d’importants enjeux. C’est la quatrième réunion en deux ans qui voit les discussions enlisées autour du calendrier du rapport phare de l’institution onusienne, l’état le plus complet de la science climatique. Une impasse qui souligne les tentatives politiques croissantes pour influencer l’expertise scientifique.

Les débats, du 27 au 30 octobre, ont été marqués par des « délibérations tendues » où des questions qui relevaient autrefois de la formalité sont devenues « profondément controversées », raconte le Earth Negotiations Bulletin, seul média autorisé à suivre les délibérations à huis clos. « Ce débat sur le calendrier est sans précédent dans l’histoire du GIEC », souligne la publication.

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