Image extraite du film « Olmo », de Fernando Eimbcke.

Pour sa 51e édition, qui se clôture dimanche 14 septembre, le Festival du cinéma américain a fait rutiler, parmi ses invités, le glamour de rigueur, de l’idole hitchcockienne Kim Novak à la toute juste trentenaire Zoey Deutch. Cette dernière explose dans Nouvelle vague, le film de Richard Linklater consacré au tournage d’A bout de souffle (en salle le 8 octobre), où elle incarne Jean Seberg. L’attachante Pamela Anderson a souplement fait le pont générationnel.

En compétition, pas de poids lourds, mais les premières réalisations de deux stars, Kristen Stewart (The Chronology of Water, sortie le 15 octobre) et Scarlett Johansson (Eleanor the Great, sortie le 19 novembre), déjà projetées au dernier Festival de Cannes. Un autre nom de monstre sacré comptait au tableau, avec la fille d’Al Pacino, Julie, et son premier long-métrage, I Live Here Now, où une jeune femme séjourne, avant son avortement, dans un motel aux allures de purgatoire flashy, de boudoir vénéneux.

Le film cultive une étrangeté rococo, et fait de lourds appels de phare à David Lynch, Nicolas Winding Refn ou au kaléidoscope mortel de Suspiria, de Dario Argento. Nous n’avons hélas pu voir The End, la première fiction pur sucre du documentariste Joshua Oppenheimer, qui fait tout de même un peu peur sur le papier : un film chanté et postapocalyptique, dans le luxueux bunker d’une famille, avec notamment Tilda Swinton et Michael Shannon, qui ne sont pas réputés pour leurs vertus digestives.

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