« Every-Body-Knows-What-Tomorrow-Brings-And-We-All-Know-What-Happened-Yesterday », mis en scène par Mohamed Toukabri, au Festival d’Avignon, le 9 juillet 2025.

Le Festival d’Avignon affirme son attachement à la diversité linguistique, avec, chaque année, une langue invitée, et de nombreux artistes étrangers sur les plateaux de la Cité des Papes. Le surtitrage des spectacles, afin de permettre à tous les publics de profiter des représentations, est un outil clé de sa politique culturelle. Apparus dans les années 1980, les surtitres ont d’abord trouvé leur place à l’Opéra. Surtitres, puisqu’il s’agit bien d’une projection de textes au-dessus de la scène, qui livrent la traduction en direct d’un spectacle vivant.

Introduits à Avignon sous la direction d’Olivier Py (2013-2022), ils se sont généralisés depuis l’arrivée de son successeur, Tiago Rodrigues, défenseur d’une diversité linguistique toujours plus forte. Programmation polyglotte oblige, on surtitre les spectacles en langues étrangères… et ceux en français. En 2023, le Festival a créé un poste afin de pouvoir « assurer un suivi d’un bout à l’autre de la chaîne de surtitrage », explique Clara Moulin-Tyrode, directrice de production adjointe du festival.

Les compagnies qui s’y produisent sont invitées à prévoir pour leur spectacle une solution de surtitrage, mais l’institution mobilise cependant « 60 à 70 000 euros » en complément. L’opération est mutualisée avec les lieux de tournée. L’Office national de diffusion artistique (ONDA) et l’Institut Français apportent leur soutien, tandis que des collaborations sont établies avec des partenaires spécialisés tels que Panthéa, leader européen du surtitrage pour le spectacle vivant.

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