
En quelques jours, il s’est offert des succès contre plusieurs cadors du tennis mondial. Vendredi 10 octobre, le Français Arthur Rinderknech (54e mondial) a battu 6-3, 6-4 Félix Auger-Aliassime (13e) pour continuer son parcours de rêve au Masters 1000 de Shanghaï, où il jouera sa première demi-finale à ce niveau.
Porté par un service efficace et une grande sérénité dans les moments-clés, Rinderknech, 30 ans, a su contenir la puissance du Canadien, de cinq ans son cadet. Après un premier set très bien négocié, validant la seule balle de break en jeu dans cette manche, il a débuté la seconde par un break d’entrée. Il a ensuite su rester calme pour rattraper trois balles de débreak pour Auger-Aliassime, qui pouvait alors revenir à 2-2.
S’il s’est un peu moins appuyé sur son très bon service que lors des tours précédents à Shanghaï, le grand tricolore d’1,96 m est souvent monté au filet. Il a aussi varié son jeu avec plusieurs amorties. Il a conclu sur un ace, son cinquième dans le match.
Une aventure familiale
Déjà tombeur du numéro trois mondial Alexander Zverev et du Tchèque Jiri Lehecka (19e) en Chine, le Français affrontera désormais Daniil Medvedev (16e) ou Alex De Minaur (7e), qui s’affrontent ce vendredi en milieu de journée, pour une place en finale. Son parcours lui permettra d’atteindre, lundi, le meilleur classement de sa carrière, au minimum une 37e place mondiale, selon les prévisions de l’ATP.
Cette aventure chinoise est d’autant plus belle qu’elle est familiale pour Rinderknech : son cousin germain Valentin Vacherot, qui défend, lui, les couleurs de Monaco, est aussi présent dans le dernier carré du Masters 1000 de Shangaï, et se mesurera, samedi, du haut de son statut de Petit Poucet 204e mondial, à Novak Djokovic (4e).
« C’est exceptionnel, j’essaie de faire aussi bien que lui [son cousin], mais ce n’est pas facile, il met la barre haut ! », a déclaré le Français sur le court après son succès.