Les enquêteurs s’orientent vers la piste d’un réseau terroriste pour expliquer l’explosion meurtrière, lundi 10 novembre, d’un véhicule à proximité de l’iconique bâtiment du Fort Rouge, d’architecture moghole, à New Delhi. Première attaque depuis quatorze ans dans la capitale. La voiture a explosé à 18 h 52 heures, à une heure de grande affluence, à hauteur d’une station de métro de la vieille ville, faisant treize morts et une vingtaine de blessés.
Les images de la déflagration sont impressionnantes. Six véhicules ont été détruits et ont pris feu, le sol était jonché de débris et de corps mutilés. Une scène de chaos. Les ambulances ont résonné dans la ville une partie de la nuit. Grâce aux images de vidéosurveillance, les enquêteurs ont pisté le véhicule sortant d’un parking, avant d’identifier le conducteur. Il s’agirait d’Umar Nabi, médecin à Faridabad, d’origine Cachemirie. Des tests ADN sont en cours.
Dans la nuit, les agences antiterroristes déployées sur place ont indiqué à plusieurs journaux indiens que le véhicule, une Hyundai, avait été acheté quelques semaines plus tôt par cet homme, originaire de Pulwama. L’information est importante car le Cachemire reste une région extrêmement sensible et instable, foyer d’activistes et de terroristes.
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