Les Etats-Unis disent rechercher une « solution politique » aux différends frontaliers entre Israël et le Liban

« Nous voulons parvenir à une solution politique aux différends frontaliers », a déclaré, mardi, Morgan Ortagus, l’adjointe de l’émissaire américain pour le Moyen-Orient, à la chaîne libanaise Al-Jadeed. « En ce qui concerne l’accord sur la frontière terrestre, il y a 13 points, et je pense que 6 d’entre eux posent encore problème », a-t-elle ajouté.

Mme Ortagus a expliqué que les Etats-Unis et la France superviseraient des « groupes de travail » chargés de mettre en œuvre le cessez-le-feu conclu entre Israël et le Hezbollah le 27 novembre 2024. Ces groupes de travail se concentreront sur les différends frontaliers entre les deux pays ainsi que sur les cinq points du sud du Liban que l’armée israélienne continue d’occuper, selon Mme Ortagus.

Le cessez-le-feu exigeait que le Hezbollah se retire au nord du Litani, à environ 30 kilomètres de la frontière, et qu’il démantèle toute infrastructure militaire restante dans le sud du Liban. Israël devait se retirer complètement du territoire libanais avant le 18 février après avoir manqué une première échéance en janvier, mais a décidé de maintenir des troupes sur cinq sites qu’il juge stratégiques. « Israël s’est retiré de plus de 99 % du territoire », a affirmé Mme Ortagus.

« Je suis assez confiante dans le fait que (…) nous pourrons parvenir à une résolution définitive sur les cinq points restants et, à terme, sur les autres questions liées à la “ligne bleue” », la ligne de démarcation surveillée par l’ONU de la frontière entre Israël et le Liban depuis 2000.

Un autre groupe de travail serait chargé de « rapatrier les prisonniers restants », a ajouté Mme Ortagus.

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