
Les drapeaux américains sur les bâtiments publics n’ont pas été mis en berne simplement pour la forme. La Maison Blanche est secouée par la peine et le ressentiment. L’Ukraine, Gaza, les droits de douane ? Plus tard. L’assassinat, mercredi 10 septembre, de Charlie Kirk, 31 ans, figure conservatrice et patron de l’organisation Turning Point USA, sur le campus de l’université Utah Valley, a diffusé une onde de choc dans le pays.
Mais pour Donald Trump et son équipe de proches collaborateurs, Charlie Kirk était plus qu’un relais puissant. C’était la famille. Un allié, un ami. Un télévangéliste hors pair du trumpisme. Un héritier potentiel, aussi, pour le président des Etats-Unis, malgré son jeune âge, puisqu’il est démontré que les parcours classiques ne s’imposent plus.
A la Maison Blanche, la grande ordonnatrice du quotidien est la discrète Susie Wiles. Interrogée jeudi dans l’émission en ligne du commentateur conservateur Scott Jennings, la cheffe de l’administration a décrit une journée noire : « Tout le monde a été profondément bouleversé, et pour beaucoup d’entre nous, cela a ramené à la surface les souvenirs du 13 juillet [2024] à Butler avec le président. » Donald Trump avait alors échappé de peu à une tentative d’assassinat dans cette ville de Pennsylvanie.
Il vous reste 87.23% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.