L’Inde insiste sur le caractère ciblé de ses frappes pour, dit-elle, « éviter les civils »

Le ministre de la défense indien, Rajnath Singh, a répété mercredi, devant la presse, que les frappes indiennes menées au Pakistan n’avaient visé que des « camps terroristes » soigneusement identifiés pour « éviter la population ou des secteurs civils ». L’Inde a affirmé avoir détruit dans la nuit de mardi à mercredi neuf sites présentés comme abritant des membres du groupe djihadiste auquel elle attribue la responsabilité de l’attentat qui a fait 26 morts le 22 avril dans le Cachemire indien.

New Delhi a accusé le Pakistan d’avoir soutenu ce groupe, ce qu’Islamabad a fermement nié. « Les cibles qui ont été choisies ont été détruites avec une grande précision pour faire en sorte que ni la population ni aucune zone civile ne soient affectées », a déclaré M. Singh. « C’était une opération soigneusement préparée ne ciblant que des infrastructures terroristes », a-t-il insisté.

Le Pakistan a affirmé que les missiles indiens avaient tué au moins 26 civils, dont des enfants, et en avaient blessé 46 autres. L’armée pakistanaise a répondu par de violents tirs d’artillerie visant le territoire de l’Inde, suscitant de nouveaux tirs d’obus indiens.

L’Inde a pour sa part fait état d’au moins 12 morts dans le village frontalier de Poonch, le long de la ligne de contrôle qui sépare la région du Cachemire entre les deux pays. Islamabad a également affirmé avoir abattu cinq chasseurs indiens pendant les opérations. Le ministre indien n’a fait aucun commentaire à ce sujet.

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