Lors de la manifestation, place de la Révolution, à Besançon, le 18 septembre 2025.

Ils laissent un bref répit au pouvoir en place avant de repasser, éventuellement, à l’action. C’est la position qu’ont adoptée les huit principaux syndicats sur les suites de la journée de mobilisation du jeudi 18 septembre. Des responsables de ces organisations se sont rencontrés, vendredi 19 septembre matin, au siège national de la CGT à Montreuil (Seine-Saint-Denis) pour élaborer une déclaration commune dont la diffusion était programmée quelques instants plus tard.

Le texte ne fixe pas de date pour une deuxième démonstration de force, mais il fait clairement savoir au premier ministre, Sébastien Lecornu, que s’il n’apporte pas de réponse satisfaisante aux attentes du monde du travail, d’ici le 24 septembre, les représentants des salariés exhorteront, à nouveau, la population à investir l’espace public et à se mettre en grève. En d’autres termes, le compte-à-rebours est enclenché. Certains protagonistes disent même qu’une sorte d’ultimatum est envoyée au chef du gouvernement.

La ligne de l’intersyndicale a commencé à se dessiner jeudi après-midi. Les numéros un des huit centrales, qui défilaient ensemble à Paris, se sont éclipsés du cortège pour aller à la Bourse du travail – implantée sur le tracé de la manifestation, à proximité de la Place de la République. A cet endroit, ils ont échangé afin de tenter de définir une stratégie unitaire sur le prolongement à donner à leur premier coup de semonce.

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