Antonio Filosa au salon AutoMobility LA 2024, à Los Angeles, en Californie, le 21 novembre 2024.

Il a voulu tourner la page Tavares d’un coup sec, comme on arrache un pansement. Antonio Filosa, 52 ans, nommé le 28 mai à la tête de Stellantis, le groupe né de la fusion de PSA avec Fiat Chrysler, a présenté, mardi 29 juillet, ses premiers résultats financiers. Il était en visioconférence, depuis Amsterdam, où le constructeur a installé son siège depuis 2001. L’ancien patron des Amériques et de la qualité de Stellantis, qui dirige l’entreprise franco-italo-américaine depuis Detroit, a rejoint les Pays-Bas en jet privé avant de partir en Asie. L’usage de l’avion de l’entreprise ainsi qu’une protection rapprochée font partie de son contrat, en plus d’une rémunération annuelle qui pourrait atteindre 23 millions de dollars (19,7 millions d’euros) en 2028 s’il atteint tous les objectifs qui lui sont fixés, d’après le document présenté aux actionnaires et les calculs de l’Agence France-Presse.

« Mes premières semaines en tant que CEO ont renforcé ma conviction profonde que nous allons rétablir ce qui ne va pas chez Stellantis en capitalisant sur tout ce qui va bien chez Stellantis », a déclaré le patron italo-brésilien, pour qui « 2025 s’avère être une année difficile, mais aussi une année d’amélioration progressive ». Ce qui ne va pas saute aux yeux : les ventes de véhicules ont reculé de 7 %, à 2,7 millions d’immatriculations, et le chiffre d’affaires a plongé de 13 %, à 74,3 milliards d’euros. La marge opérationnelle est tout juste positive 0,7 %, alors qu’elle était encore à 10 % au premier semestre 2024.

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