Joueuse de l’ombre, pilier, puis vétérane de l’équipe de France de football dont elle fut capitaine entre 2014 et 2020, Amandine Henry – 109 sélections, 14 buts – a choisi de « tourner la page » de ses années bleues. « Après tant d’années de passion, de défis et de souvenirs inoubliables », écrit-elle, dans un texte posté sur les réseaux sociaux, dimanche 13 octobre.
L’ex-milieu de terrain de l’Olympique lyonnais (2007-2016, 2018-2023), septuple vainqueure de la Ligue des champions, n’aura jamais réussi à briser le plafond de verre de l’équipe de France, au palmarès international toujours vierge.
Longtemps considérée comme la meilleure de sa génération à son poste, la joueuse de 35 ans a vécu les échecs répétés des Bleues, dont le dernier en date en quart de finale des Jeux olympiques de Paris, face au Brésil (0-1).
Mise à l’écart par Corinne Diacre
Son histoire avec l’équipe nationale a un temps été mise en péril, en raison de tensions avec l’ancienne sélectionneuse Corinne Diacre (2017-2023), qui l’avait écartée du groupe. Amandine Henry avait été pleinement réintégrée lors de la prise de poste d’Hervé Renard (2023-2024).
Le vent de renouveau et d’apaisement insufflé par le tacticien n’aura toutefois pas permis aux Tricolores de passer le cap espéré, et son départ, après les JO 2024 force une nouvelle transition.
« Légende » des Bleues selon les mots de la Fédération française de football, Amandine Henry ne fera donc pas partie de la première liste de Laurent Bonadei, annoncée jeudi 17 octobre, pour les matchs amicaux contre la Jamaïque, le 25 octobre, et la Suisse le 29.
Mais, de ses propres mots, la joueuse qui porte désormais les couleurs de Toluca, au Mexique, continuera à « soutenir notre équipe de France et à encourager la prochaine génération de talents pour que nous puissions enfin soulever nos premiers trophées. »