
La présidence algérienne a annoncé, dimanche 14 septembre, la formation d’un nouveau gouvernement à la tête duquel Sifi Ghrieb, qui assurait jusqu’ici l’intérim, a été confirmé par le chef de l’Etat, Abdelmadjid Tebboune.
Le 28 août, le chef de l’Etat algérien avait limogé le premier ministre Nadir Larbaoui, en poste depuis novembre 2023, et l’avait remplacé par le ministre de l’industrie, Sifi Ghrieb. Aucun détail n’avait été fourni sur les raisons du limogeage.
« Le président de la République m’a honoré aujourd’hui en me nommant premier ministre, puis en me confiant la formation du nouveau gouvernement, a déclaré M. Ghrieb dans une courte vidéo. Il m’a donné toutes les instructions nécessaires afin de veiller en priorité à servir le citoyen algérien, et de faire progresser l’économie nationale vers les rangs qu’elle mérite en tant qu’Etat central au niveau régional et international. »
Titulaire d’un doctorat en physique-chimie des matériaux, Sifi Ghrieb a, par le passé, été président du conseil d’administration de la société qataro-algérienne Algerian Qatari Steel.
Certains portefeuilles restent inchangés
Dans ce nouveau gouvernement, les portefeuilles des affaires étrangères et de la justice, détenus par Ahmed Attaf et Lotfi Boudjemaa, sont inchangés. Le président Tebboune cumule toujours la présidence et la défense, et le chef d’état-major de l’armée, Saïd Chengriha, reste ministre délégué à la défense.
L’énergie a été séparée des hydrocarbures : Mohamed Arkab conserve le ministère des hydrocarbures et des mines tandis que Mourad Adjal a été nommé ministre de l’énergie et des énergies renouvelables. Saïd Sayoud, précédemment ministre des transports, garde ce portefeuille mais devient également ministre de l’intérieur.
Une nouvelle fonction a été créée pour l’ancien ministre de l’intérieur, Brahim Merad, désormais ministre d’Etat chargé de l’inspection des services de l’Etat et des collectivités locales. Le professeur en cardiologie Mohamed Esseddik Aït Messaoudène devient, lui, ministre de la santé.