
En se présentant face au public présent dans le Théâtre du Châtelet, lundi 22 septembre, Aitana Bonmati peine à trouver les mots. Non pas que la joueuse du FC Barcelone soit paralysée par l’émotion. Elle a désormais l’habitude de la salle parisienne, sans doute un peu trop, même. « Je vais improviser un peu. C’est la troisième fois d’affilée, donc je ne sais plus trop quoi dire », sourit dans un premier temps l’Espagnole, déjà lauréate du Ballon d’or en 2023 et 2024.
Mais puisque les votants l’ont une nouvelle fois élue meilleure joueuse de la planète pour l’ensemble de sa saison 2024-2025, à l’occasion de la septième édition du Ballon d’or féminin, Aitana Bonmati se lance : « Ça a été une année où on a pu jouer à un niveau très élevé, avec mes coéquipières. » Comme lors de ses deux premiers sacres, la milieu de terrain s’omet et s’inclut dans un tout. Le collectif prime pour la Catalane, formée à bonne école au Barça.
Elle seule a pourtant remporté ce Ballon d’or, déjà le troisième de sa carrière. Jamais une joueuse n’en avait compté autant, encore moins consécutivement, ce qui la place au niveau de Michel Platini et de ses trois titres d’affilée, entre 1983 et 1985. L’année prochaine, Aitana Bonmati pourrait égaler Lionel Messi, le seul à avoir réalisé la passe de quatre, entre 2009 et 2013. A seulement 27 ans, une marge de progression et cette irrésistible envie de continuer à progresser, l’Espagnole peut sérieusement l’envisager.
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