Le maire de Saint-Etienne, Gaël Perdriau, dans sa mairie, le 29 janvier 2024.

Maire de Saint-Etienne depuis 2014, Gaël Perdriau (ex-Les Républicains, LR), 53 ans, joue sa carrière politique à quitte ou double dans le procès de chantage à la « sextape », qui s’ouvre lundi 22 septembre, pour une semaine, au tribunal correctionnel de Lyon.

S’il est condamné, avec le risque d’une peine d’inéligibilité, l’élu – exclu de LR – aurait du mal à se représenter aux municipales prévues en mars 2026 en étant la figure centrale de ce sordide vaudeville politique, assez unique dans l’histoire de la VRépublique. Relaxé, le maire sortant aurait beau jeu de crier au complot médiatique et judiciaire et de tenter de briguer un troisième mandat, ce qu’il laisse entendre.

Aux côtés de sept autres protagonistes, M. Perdriau est jugé pour « chantage », « association de malfaiteurs » et « détournement de fonds publics », soupçonné d’avoir utilisé une vidéo à caractère sexuel contre Gilles Artigues, son ancien premier adjoint, réputé pour ses positions traditionalistes et son opposition au mariage pour tous. But présumé de l’opération : anéantir toute ambition de ce potentiel concurrent centriste au sein de la droite stéphanoise.

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