Les pays de l’Union européenne (UE) ont donné, jeudi 12 décembre, leur accord à l’adhésion complète de la Roumanie et de la Bulgarie à l’espace de libre circulation Schengen à partir du 1er janvier, après des années d’attente.
La levée des contrôles aux frontières terrestres avec ces deux pays est « un moment historique », a estimé le ministre de l’intérieur hongrois, Sandor Pinter, dont le pays assure la présidence tournante du Conseil de l’Union européenne. Dans un communiqué commun, les deux pays ont, en écho, immédiatement salué « une décision historique », qui concrétise « un objectif-clé ».
Cette pleine adhésion de la Roumanie et de la Bulgarie a été rendue possible par la levée du veto de l’Autriche. Réfractaire depuis 2022, Vienne avait finalement accepté une adhésion partielle de Bucarest et Sofia en mars dernier, limitée aux aéroports et aux ports maritimes, et établi une feuille de route pour une éventuelle expansion.
Créé en 1985, l’espace Schengen comprend désormais vingt-cinq des vingt-sept pays membres de l’UE ainsi que leurs voisins associés que sont la Suisse, la Norvège, l’Islande et le Liechtenstein. Plus de 400 millions de personnes peuvent en principe circuler sans être soumises à des contrôles.
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