Quatre hommes ont été interpellés et placés en garde à vue mercredi 2 juillet dans l’enquête sur l’agression de trois personnes, dont une femme, qui avait été filmée et diffusée sur les réseaux sociaux, lors de la Fête de la musique, a fait savoir le parquet de Paris.

Dans un message posté sur X, le préfet de police de Paris, Laurent Nuñez, a « félicité les enquêteurs de la sûreté territoriale 75, qui, grâce à leurs investigations, ont permis l’interpellation de quatre individus suspectés d’être les auteurs de ces faits de violences inadmissibles commis lors de la Fête de la musique ». Il a précisé que « l’enquête se [poursuivait] ».

« Avisés d’une vidéo tournant sur les réseaux sociaux, montrant un homme en tee-shirt bleu frapper violemment une femme au sol lors de la Fête de la musique, les enquêteurs de la sûreté territoriale de Paris ont ouvert une enquête », a expliqué pour sa part le parquet.

Cinq jours d’ITT

« L’exploitation de la vidéo a révélé que l’homme au tee-shirt bleu avait porté un coup à un homme déjà au sol », a poursuivi la même source. Une femme « avait été violemment jetée au sol par un deuxième homme porteur d’un tee-shirt [du club de football] PSG et un troisième homme au tee-shirt bariolé », alors qu’elle tentait de s’interposer, a décrit le parquet. Elle avait reçu « un coup de pied au visage » par l’un et son sac lui avait été arraché. « Pendant ce temps, l’homme au tee-shirt bleu s’en était pris à une troisième victime en lui portant un coup de poing puis en chutant au sol avec elle », a décrit le parquet.

Les trois victimes, identifiées, avaient porté plainte. Deux d’entre elles, dont la femme, « se sont vu reconnaître cinq jours d’incapacité de travail (ITT) par l’unité médico-judiciaire », a précisé le ministère public.

Peu de temps après les faits, « deux des suspects étaient revenus sur les lieux indiquant avoir fait tomber leur téléphone », ramassé par les policiers. Contrôlés, « ils avaient été laissés libres, faute d’éléments à ce moment-là », selon le parquet. Les deux autres suspects ont été identifiés notamment « grâce à l’exploitation des lignes téléphoniques », a-t-on ajouté.

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Le Monde avec AFP

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