Des inscriptions dénoncées comme « islamophobes » par plusieurs responsables politiques ont été relevées, jeudi 30 octobre, sur la porte d’une mosquée de Montpellier, a rapporté un responsable de la police à l’Agence France-Presse (AFP).
« Il s’agit d’inscriptions à caractère injurieux faites au feutre noir sur et autour de la porte d’entrée » de la mosquée Avicenne, dans le quartier populaire du Petit Bard, a-t-il précisé. La police a été appelée jeudi après-midi sur les lieux, mais les faits remonteraient à la soirée du 27 octobre, selon elle. Une enquête a été ouverte.
Le député écologiste de l’Hérault, Jean-Louis Roumegas, candidat à la mairie de Montpellier lors des municipales de mars, a dénoncé dans un communiqué une « profanation » et une « attaque contre nos concitoyens musulmans, contre un lieu de paix et contre les valeurs mêmes de notre ville ». Il a accompagné sa déclaration d’une photo représentant les inscriptions tracées sur la porte de la mosquée, dont certaines sont particulièrement insultantes envers les femmes musulmanes.
Un « acte insupportable »
Le maire de Montpellier, le socialiste Michaël Delafosse, a également condamné « fermement » cet « acte insupportable qui insulte nos concitoyens de confession musulmane ». Il a promis de « mettre à disposition des enquêteurs » les images de vidéosurveillance pour « retrouver l’auteur de cet acte inadmissible ».
« Je condamne fermement l’acte islamophobe commis à Montpellier. Les inscriptions découvertes sur la façade de la mosquée, dans le quartier du Petit Bard, sont intolérables et contraires aux valeurs de notre République », a pour sa part déclaré le préfet de l’Hérault, François-Xavier Lauch. « J’ai toute confiance en les forces de l’ordre pour que la lumière soit faite sur ces faits inacceptables et que leurs auteurs soient identifiés et sanctionnés », a-t-il ajouté.
« Voilà ce qui se passe quand la majorité des médias et une partie des organisations politiques banalisent et alimentent l’islamophobie », a estimé sur le réseau social X une autre députée du département, Nathalie Oziol (La France insoumise), elle aussi candidate à la mairie de Montpellier.




