Rentrée des élèves, à l’école primaire Bouge, récemment modernisée, à Marseille, le 4 septembre 2025.

A Marseille, la campagne des municipales démarre dans un climat nauséabond. Invectives entre élus sur les réseaux sociaux, plainte contre X du maire divers gauche, Benoît Payan, pour des menaces de mort anonymes après sa participation à un festival gastronomique autour du couscous, polémique sur la question de l’immigration déclenchée par le parcours sanglant d’un forcené qui a blessé cinq personnes avant d’être abattu par la police dans le quartier de Belsunce… A six mois des élections des 15 et 22 mars 2026, le monde politique marseillais vit déjà un état de tension exacerbé. Au milieu des sujets dictés par l’actualité, la question essentielle de la rénovation des établissements scolaires de la ville n’échappe pas à ce coup de chaud. Décalé d’un jour pour cause de prévisions météo inquiétantes, le retour des élèves dans les écoles primaires et maternelles début septembre a déclenché une nouvelle passe d’armes politique, qui promet de s’amplifier dans les six prochains mois.

A l’approche de la fin de son premier mandat, Benoît Payan médiatise dès qu’il le peut les avancées de sa municipalité sur cet enjeu majeur. Mardi 2 septembre, il a accueilli en personne les élèves de l’école des Chartreux (4e). L’établissement n’a pas été choisi au hasard : il vient d’être totalement réaménagé pour un total de 1,6 million d’euros. Façade ravalée, salles de classe et toiture rénovées, cour végétalisée et dotée d’un préau élégant : trois étés de chantiers ont métamorphosé cette bâtisse provençale qui accusait le poids des ans.

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