Des salariés d’ArcelorMittal à Mardyck (Nord), le 2 décembre 2025.

Ne pas confondre aciers électriques et aciers produits à l’électricité. L’unité qui devrait commencer à tourner d’ici la fin de l’année chez ArcelorMittal Mardyck (Nord), à côté de Dunkerque, n’a rien à voir avec les projets repoussés de construction de fours électriques pour remplacer les très polluants hauts fourneaux au charbon de l’aciérie dunkerquoise.

Six jours après que l’Assemblée nationale a adopté en première lecture une proposition de loi sur la nationalisation des sites français du géant de l’acier, une visite était organisée, ce mardi 2 décembre, sur celui de Mardyck. Trois lignes sur les cinq prévues d’une nouvelle filière de production d’aciers laminés très fins pour la fabrication de moteurs électriques devraient commencer à y produire d’ici la fin de l’année. Des aciers dits « aciers électriques ».

Accusé de tergiverser sur son projet de décarbonation de l’aciérie de Dunkerque et de réclamer toujours plus d’aides publiques, malgré le plan pour l’acier européen annoncé en octobre 2025, ArcelorMittal met en avant « le plus important investissement du groupe en Europe depuis dix ans : 500 millions d’euros ». Un projet qualifié de « stratégique » qui permettra de compléter la production à Saint-Chély-d’Apcher (Lozère) et d’atteindre les 295 000 tonnes par an. « Tous les aciers électriques d’ArcelorMittal en Europe seront produits en France », précise le groupe.

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