Le logo de l’antenne de SOS-Médecins à Quimper, le 27 septembre 2021.

SOS-Médecins Lille est en grève jusqu’à samedi matin après l’agression d’un médecin, frappé par des proches d’une patiente venus dans son cabinet, a appris l’Agence France-Presse (AFP) auprès de la fédération et d’une source proche de l’enquête. Le parquet de Lille a déclaré vendredi à l’AFP avoir ouvert une enquête pour violences sur un professionnel de santé et menaces de mort.

Les faits se sont produits mercredi en fin de journée, à l’antenne de SOS-Médecins, dans le quartier de Moulins, au sud de Lille. Le docteur « a été violemment agressé dans son point fixe de consultation à Lille, par deux individus venus en mission punitive », rapporte un communiqué de la fédération SOS-Médecins France jeudi soir, ajoutant que « ceux-ci faisaient suite à la consultation d’une jeune femme venue solliciter un arrêt de travail ».

La victime, « en état de sidération complète », a pu être secourue « grâce à l’intervention rapide d’un confrère » qui a fait fuir les agresseurs, selon SOS-Médecins France.

Dans un message sur X, le ministre de la santé, Yannick Neuder, a déploré « ce drame, d’une rare violence ». Il a martelé sa « détermination pour agir contre ces violences inacceptables et les punir avec la plus grande fermeté ».

Le ministre rappelle que la loi Pradal, adoptée le 25 juin 2025, prévoit des peines renforcées – jusqu’à cinq ans de prison et 75 000 euros d’amende – en cas de violences contre le personnel des établissements de santé. Les employeurs peuvent « porter plainte en lieu et place des soignants victimes », rappelle M. Neuder, soulignant que « le respect des soignants n’est pas négociable ».

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Le Monde avec AFP

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