Ce lundi 19 mai, la pluie semble avoir lessivé toute forme de vie dans le centre-ville de Lapalisse. Ancien tronçon de la N 7 historique, la D 707 traverse le cœur de ce bourg de l’Allier de 3 200 habitants. Bordée de bâtiments en pierre aux airs de France éternelle, abritant pour beaucoup en leur rez-de-chaussée des commerces somnolents, elle poursuit son tracé sur un pont enjambant la rivière Besbre. Sur le chemin, des indices glanés ici et là portent l’empreinte de la mythique Route bleue. Ici, une plaque de cocher (indicatrice des distances) fixée sur un mur, dans le sens de la route des vacances ; là, une publicité des années 1950 pour Vichy Célestins peinte en grandes dimensions sur un pignon de maison ; ou encore une boîte à livres en forme de borne kilométrique dans le parc jouxtant la mairie et le château qui surplombe la vallée.

Poumon du village, le monument historique datant de la Renaissance demeure la propriété de la famille du maire de Lapalisse depuis 1430. Veste de costume impeccable et lunettes sur le nez, Jacques de Chabannes (sans étiquette) a été élu en 2008, et a d’ores et déjà prévu de quitter son écharpe de maire en 2026. Soit quelques mois avant la prochaine édition de ce qui constitue aujourd’hui l’une des attractions phares de la commune : les reconstitutions des embouteillages d’antan.

« Tous les commerces en profitaient »

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