
Alors que le printemps et le début de l’été sont traditionnellement la période la plus active en matière d’immobilier, la demande manque de dynamisme à Champigny-sur-Marne, une des communes les plus étendues du Val-de-Marne. « Les ventes ont repris depuis début 2025, à la suite d’une baisse des prix non négligeable, mais ce n’est pas l’euphorie », relate Jessica Bonnefoi, directrice de l’agence immobilière du même nom.
Les biens à vendre restent nombreux et se font concurrence. Et rares sont les logements vendus sans négociation. Champigny-sur-Marne (78 000 habitants) ne manque pourtant pas d’atouts. Située à une dizaine de kilomètres à l’est de Paris, entre Le Perreux-sur-Marne, Nogent-sur-Marne, Joinville-le-Pont et Saint-Maur-des-Fossés, cette ville de la petite couronne est, notamment, un marché de report pour les candidats à l’acquisition. « Les acheteurs sont parfois des locataires souhaitant devenir propriétaires et n’ayant pas les moyens d’acheter à Nogent ou à Saint-Maur », confirme Rogerio Antunes, conseiller immobilier IAD dans la ville.
Champigny est moins bien desservie par les transports en commun que ses voisines, et cela la pénalise. Mais l’arrivée, annoncée fin 2026, de la ligne 15 du métro du Grand Paris-Express, devrait changer la donne. Deux gares sont prévues dans la ville, l’une dans le centre de Champigny, l’autre à l’intersection de Bry-sur-Marne, Villiers-sur-Marne et Champigny. Elles compléteront la desserte par le RER E (la gare des Boullereaux-Champigny est située dans le nord de la commune) et le RER A (la gare de Champigny est légèrement au sud de la ville, à Saint-Maur).
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