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Quand l’orge ne rapporte pas d’argent, le porc vaut de l’or. Avec ce dicton, plantons le décor agricole de 2023. Le ministère de l’agriculture s’est en effet penché, comme chaque année, sur l’état de santé des fermes. Le verdict est tombé jeudi 12 décembre. Après avoir décortiqué les états financiers d’un échantillon d’exploitations, il a livré une estimation de revenu moyen annuel avant impôt par spécialité.

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Un exercice compliqué qui prouve la grande disparité entre les productions et leur forte volatilité. En 2023, le record est décroché par l’éleveur porcin. Avec un revenu annuel moyen de 106 283 euros, il distance largement ses concurrents. Le porc rapporte gros. Déjà en 2022, il était en haut du tableau. A l’inverse, les céréaliers ont lourdement décroché, se retrouvant en bas du classement, une place qu’ils n’ont guère l’habitude d’occuper. Leur revenu est passé, en un an, de 66 381 à 11 969 euros. Ils sont même devancés par les éleveurs ovins et caprins (17 641 euros) qui, d’ordinaire, ferment la marche. Pour amortir le choc, les céréaliers peuvent compter sur d’autres cultures, comme la betterave ou la pomme de terre, qui, elles, se classent au deuxième rang des meilleures performances de 2023, à 65 427 euros. Sachant que la troisième position est occupée par les éleveurs de volaille, à 51 139 euros.

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