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En déplacement au Canada, Emmanuel Macron vivement interpellé à Montréal par des manifestants à propos de Gaza

Alors qu’en France le premier ministre, Michel Barnier, s’attelle à son discours de politique générale prévu mardi à l’Assemblée nationale, le chef de l’Etat est en déplacement au Canada en cette fin de semaine. A la sortie d’une conférence de presse avec le premier ministre canadien, Justin Trudeau, à Montréal, jeudi, Emmanuel Macron a été interpellé vertement par des manifestants critiquant la position de la France sur le conflit à Gaza.

« Vous avez du sang sur les mains », « Shame on you ! », « Shame on you ! » (« honte à vous »), ont-ils notamment lancé. « C’est un génocide » qui est commis à Gaza, « vous pouvez l’arrêter », « vous offrez une couverture diplomatique » à l’Etat d’Israël, ont poursuivi deux des manifestants, dont une jeune femme palestinienne qui a expliqué avoir perdu sa fille à Gaza. « La France envoie de l’argent et des armes qui tuent des innocents », « nous voulons des actes », « vous pouvez mettre la pression sur Israël », ont-ils affirmé.

Le président s’est attaché à répondre point par point, en anglais, sans réussir à inverser le cours de la discussion. « Soyons clairs, nous ne vendons pas d’armes, nous demandons un cessez-le-feu, nous sommes allés au Conseil de sécurité pour cela », a-t-il argumenté. « En parallèle, nous devons travailler tous ensemble et décider ce que nous allons faire pour engager tous les pays de la région à stopper les groupes terroristes », a-t-il ajouté.

La manifestante la plus virulente a alors répliqué que le mouvement islamiste palestinien Hamas n’était « pas un groupe terroriste mais de résistance ». « Non, ce que vous dites est inacceptable. Ils ont tué des centaines de personnes », a répliqué Emmanuel Macron en référence à l’attaque sans précédent du Hamas le 7 octobre contre Israël. « S’ils savaient comment on se bat pour que ça aille mieux », a ensuite déploré M. Macron auprès des journalistes, évoquant une « forme d’injustice quand on se sent pris à partie ».

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