Opération règlements de comptes. Un mois après son retour manqué en politique, l’ancien ministre de l’économie et des finances (2017-2024) Bruno Le Maire se met à table. L’homme aux « 1 000 milliards de dette », selon le président du parti Les Républicains, Bruno Retailleau, distribue généreusement aux médias, depuis quelques semaines, des documents censés attester de sa probité face au dérapage budgétaire : production, dans Libération, des « notes » envoyées de 2022 à 2024 à Matignon et à l’Elysée – et transmises en 2024 à la commission d’enquête de l’Assemblée nationale sur la dérive des finances publiques –, ou, sur France 5, d’une lettre « secrète » adressée le 6 avril 2024 au président de la République, pour alerter, en vain, sur l’état des finances publiques, déjà évoquée dans Le Figaro début 2025.
L’entreprise de réhabilitation de l’ancien locataire de Bercy, désormais professeur à l’Ecole polytechnique de Lausanne, en Suisse, et « conseiller stratégique » pour ASML, le géant néerlandais des semi-conducteurs, passe également par une longue interview dans l’émission « C dans l’air », consultable sur YouTube.
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