Aya Nakamura sur le pont des Arts et Céline Dion sur la tour Eiffel (24,4 millions de téléspectateurs, le 26 juillet) ; Florent Manaudou avec du bronze autour du cou (13,2 millions de téléspectateurs, le 2 août) ; Skander Djamil Athmani victorieux en finale du 400 m T13 (4,9 millions de téléspectateurs, le 1er septembre)… Sans surprise, et sans avoir besoin de recourir à l’assistance vidéo à l’arbitrage ni au replay, la parenthèse olympique de l’été 2024 a valu à la télévision de battre toutes sortes de records.
« Quand la télévision s’enflamme, les Jeux olympiques décrochent l’or, le streaming bat des records », se sont enthousiasmés les représentants de la société Médiamétrie, jeudi 23 janvier, en présentant le bilan de l’année écoulée. Depuis un an qu’elle prend en compte toutes les formes de consommation de contenus vidéo (sur téléviseur, tablette, ordinateur et smartphone, à la maison ou à l’extérieur), l’arbitre des audiences a pu estimer que, sur les 62,6 millions de Français qu’elle « mesure », 60,3 millions ont été « en contact » avec les Jeux olympiques ou paralympiques.
De quoi placer les cérémonies d’ouverture (le 26 juillet) et de clôture (le 11 août) tout en haut du top 10 des programmes les plus regardés – de l’histoire même de la télé, pour le premier. Les huit places suivantes accueillent des compétitions, mais aussi deux matchs de l’Euro de football, et trois déclarations politiques (17,7 millions de téléspectateurs pour l’allocution d’Emmanuel Macron, le 5 décembre, lors du vote de la motion de censure du gouvernement Barnier). Car, si la durée d’écoute de la télé n’a pas, pour une fois, piqué du nez pendant l’été, c’est aussi parce que l’actualité politique s’est révélée agitée (21,1 millions et 22,4 millions de téléspectateurs pour les soirées électorales des 30 juin et 7 juillet).
Attrait pour des contenus exclusivement numériques
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